J'ai lu Leodentia Data après avoir réalisé l'interview de Jean-Marc De Vos.
LUNDI – Jour de la lune – On commence la semaine ! Hop hop hop ! 7 questions sur… Toi. Présente-nous l’Auteur / Autrice
Installe-toi sur cette table de kiné, et commençons. Non, je ne masse pas.
1. As-tu un(e) assistant(e) comme moi ? (dans ta vie personnelle, professionnelle, pour toute tâche ingrate, etc.)
Non, mais sans doute, la gloire aidant, le besoin s’en fera-t-il sentir un jour ?
Si j’y pense bien, je suis déjà entouré de centaines d’assistants : pour mes assurances, j’ai un courtier ; pour l’entretien de ma voiture, j’ai un garagiste ; pour mes courses, j’ai un magasin qui centralise les marchandises ; lorsque je suis malade, j’ai un médecin ; etc.
2. Quel est ton objet fétiche ?
(Stylo, chaussettes, bouteille de bière, etc.) Explique-nous.
J’ai toujours un couteau en poche.
J’aime bien sentir ce couteau dans ma poche, penser que, depuis 25.000 ans, il accompagne l’humanité tandis que je pianote sur un ordinateur dernier cri. C’est ce grand écart qui fait ce que nous sommes.
3. Je te propose une soirée avec un auteur, quel est ton programme ?
Je choisirais Éric Emmanuel Schmidt. Le personnage est avenant, sympathique et, comme je n’ai rien lu de lui et que rien ne me tente, je ne risque pas d’être déçu en me confrontant à mon idole ou d’être ridicule en essayant de l’impressionner.
4. Un lecteur idéal ? Raconte-le. Un authentique, un vrai, élevé au bon grain.
Voici quelque temps, j’ai répondu à l’annonce d’un gars qui revendait la collection complète des Fiction Magazine, depuis le n° 1 de 1953. Il n’habitait pas trop loin de chez moi, je suis allé le voir. Nous avons papoté Science Fiction, j’apprends qu’il est lui-même un auteur de SF édité et voilà que je lâche que j’ai écrit un roman : L’Ambassadeur. À ce moment, ce bouquin, que j’éditais comme indépendant, n’avait encore été lu que par mes proches, qui le trouvaient tous sublime, évidemment. Il me dit qu’il aimerait le lire. J’en avais un exemplaire dans ma voiture, je le lui donne.
Deux jours plus tard, ce gars me rappelle. Il me dit qu’il n’avait plus lu un bouquin comme le mien depuis très longtemps, qu’il avait été sur le cul du début à la fin, bref, que j’avais écrit un chef-d’œuvre.
Depuis, il ne cesse de m’encenser auprès de ses connaissances, de son éditeur, sur les réseaux sociaux.
5. Un de tes personnages à nous présenter : que voudrais-tu lui dire ?
Dans Leodiensia Data, je me suis inspiré de la vie d’un ami pour le personnage de Goliath Stilton, un ancien taulard avec la poisse collée à ses basques. J’ai même repris des évènements qui lui sont vraiment arrivés, comme la scène avec une bande qui vient racketter le bistrot où il travaillait. J’ai aussi ajouté un tas d’autres mésaventures tirées de mon imagination. Alors Dom, si tu nous lis, je te présente mes excuses les plus sincères pour tout ce que je t’ai fait vivre. Tu n’avais pas besoin de cela en plus !
6. Décris-nous ta position préférée.
Pour écrire ?
La position du missionnaire, face à face avec l’écran.
7. Portes-tu une tenue particulière pour écrire ?
Satin, dentelle, coton ?
En hiver, j’ai un gilet pour mes siestes, un autre pour écrire.
En été, je n’ai pas de gilet, ni pour mes siestes, ni pour écrire.
MARDI – Jour de Mars - Auteur certes, Lecteur aussi ? Si tu ne lis pas, tu vas au ciné ou tu regardes des films, des séries… Et si tu ne fais pas ça de ta caverne, tu dois jouer à des jeux vidéo ? Au fait, c’est 6 questions aujourd’hui.
Installe-toi sur cette table de kiné, et commençons. Non, je ne masse toujours pas.
1. Qu’oses-tu nous dire à propos de tes vices avouables dans tes lectures (filmographie/ludothèque) ?
Côté lecture, comme je l’ai dit lundi, il me reste la collection complète de Fiction Magazine à lire, ainsi que celle de Galaxie. Cela représente quelques centaines d’ouvrages. Je m’y suis attelé, mais comme il y a toujours un mauvais camarade qui me prête ou me recommande un « truc génial que je dois absolument avoir lu sinon je passe à côté de ma vie », je désespère de les finir un jour.
2. En musique ou non ? Pratiques-tu ton loisir en musique ou non ?
Non. Sauf lorsque je joue de la musique. J’ai quelques reprises d’enfer au Ukulélé : Je suis libertine, Moi je dors avec nounours, Le Tirelipimpon…
3. Comment peut-on te séduire ?
En portant un joli décolleté pour m’inviter à aller manger une Brésilienne chez un bon glacier.
4. Ebook ou papier ? Audiolivre ? Gros caractères ?
(Ou si tu ne lis pas : Adepte aux films TV ou écran ? Ou juste le son pendant que tu fais autre chose ?)
L’Ebook est un vrai plus ! Quel confort ! Mais bon, tout n’est pas digitalisé…
5. Lis-tu des confrères ?
(Ou BD, revues, nouvelles, etc. fonctionne aussi si tu ne lis pas)
Je fréquente quelques groupes SF. Lorsque j’apprends qu’un membre a publié, je vais jeter un œil sur les extraits gratuits d’Amazon. Si ça me plait, j’achète.
6. Lis-tu des notices ?
Même de jeux vidéos ?
Intégralement. Je dois être le seul gars au monde à avoir lu le manuel complet d’Androïd 10 ou de Photoshop.
MERCREDI – Jour de Mercure (pas le thermomètre) – Parle-nous de ce qui t’anime en tant qu’auteur. Tu as 5 questions
Tu connais le chemin de la table du kiné… Une petite bière ?
1. Ton signe astrologique ? Certains signes sont moins animés que d’autres, le savais-tu ?
Taureau. Je ne connais rien à l’astrologie. Parait que les étoiles dans le ciel conditionnent ma vie ? Cool.
2. Comment inventes-tu tes titres ?
Pour mon premier roman, L’Ambassadeur, cela allait de soi avec l’histoire. Je n’ai réalisé qu’ensuite que ce n’était pas le genre de titre qui allait attirer les foules et les informer sur le genre. , etc.
Pour le second, je ne compte plus les heures où j’ai gambergé et puis… eurêka !
3. Quel est ton temps de présence sur les réseaux sociaux ? Est-ce que tu fais tout ?
En permanence, Facebook et messenger sont ouverts sur mes ordinateurs, même si je suis occupé ailleurs.
J’avais créé une page « auteur », elle est toujours là, mais j’ai remarqué que ma page perso avait plus d’audience. Du coup, j’ai tout recentré sur ma page perso.
Vu que je ne gère rien d’autre (ni instagram, ni blog, ni tweeter), j’arrive encore à m’en sortir seul.
4. Une âme de coach ? Pourrais-tu coacher un autre auteur débutant ?
Oui, je pourrais. En ai-je la légitimité, voilà la question !
5. Jusqu’où irais-tu pour un salon ?
Distance, demandes, etc.
Pour un salon avec de la glace, très loin.
Pour mes livres, faut voir. La motivation est différente si c’est pour passer le week-end avec des potes dans le sud de la France au salon de référence de la SF, ou me retrouver tout seul derrière une table de cuisine, sous la pluie, à la brocante du quartier.
JEUDI – Jour de Junon – Bon, je sais, tout le monde attend. J’en ai même entendu qui trépignent devant leur écran d’où je suis.
Alors, parle-nous de tes livres. En 4 questions… Hé hé. Pas si simple, hum ? Attends de voir la suite.
Installe-toi confortablement sur la table de kiné, pose ta tête au milieu du trou et vas-y, nous t’écoutons.
1. Un juge te demande de défendre ton dernier livre devant sa cour. Que lui dis-tu ?
Votre honneur, non, Leodiensia Data n’est pas le Da Vinci Code liégeois, ni même l’Anges et Démons de la vallée mosane. Non, je n’ai pas copié Dan Brown, parce que je n’ai jamais lu Dan Brown. Non, je ne me suis pas inspiré de Giacometti et Ravenne, parce que je n’ai jamais lu Giacometti et Ravenne. D’ailleurs, tous ceux qui ont lu mon livre ont trouvé qu’il allait au-delà de ces ouvrages de fiction.
En effet, Votre honneur, qui pourrait affirmer que Leodiensia Data est une œuvre de fiction ? Cela n’est-il pas en train de se produire ?
2. Où peut-on te trouver sur le net ? (Réseaux, salons…)
Ton adresse postale ? hé hé hé
Sur le net, il n’y a que ma page Facebook, où je ne publie plus que ce qui concerne mon actualité littéraire ou celle de mes amis, ainsi que des publications en rapport avec la Science Fiction. J’accepte en amis tous ceux qui sont intéressés : https://www.facebook.com/devosjeanmarc
N’ayant rien à cacher, publiant sous mon nom et figurant au bottin, vous pouvez me contacter à la maison : 16 rue de la Sucrerie à Avennes, Belgique.
(avis aux casse-pieds : j’ai dit lundi que j’avais un couteau. J’ai aussi une pelle et un alibi)
3. Combien de temps pour conclure ?
Ton livre, bien sûr !
Un peu plus de 6 mois pour le petit dernier.
Mais l’idée trottait depuis un certain temps dans ma tête.
4. Utilises-tu des supports de communication ? Homme-sandwich, chien, voiture ? Assistant ?
Rien, nada.
A la demande, lorsque je suis invité dans un cercle par exemple, j’assure un exposé de 45 minutes. Le thème ? Du Matin des Magiciens à Leodiensia Data. J’y évoque les sources d’inspirations que j’ai puisées dans le formidable ouvrage de Pauwels et Bergier sorti en 1960.
VENDREDI – Jour de Vénus – On va parler de la personne derrière l’auteur… Ben oui ! On sait que dans ce corps de plume, de comptes de lectures et de stratégie marketing bat un cœur humain. Respire, il n’y a que 3 questions.
1. Chocolat Suisse ou Belge ?
C’est une vraie question ?
Les Suisses font du chocolat ?
2. Pastafariste ou d’une autre religion ?
Quelques disciples vénèrent en moi le Grand Maitre Zen Hesbignon.
Je me serais bien passé du qualificatif « hesbignon ».
3. Tu vois une grande femme comme moi, que lui dis-tu pour la séduire ?
Ça te dirait une Brésilienne ?
Il parait qu’il y a un glacier pas mal dans le coin.
A propos : joli, le décolleté !
SAMEDI – Jour de saturne et jour de salons, souvent. Tu me vois venir ? Bien. Tant mieux, on y va, alors.
En deux questions, t’as tout compris.
1. Acceptes-tu le liquide ? Bière, café, chocolat, comme mode de paiement ?
Jamais d’alcool. Je suis tombé dedans quand j’étais petit, les effets sont permanents chez moi. Le café, faut qu’il soit bon, je suis très difficile. Le chocolat, tant que c’est pas du Suisse…
2. Et si on te paie en nature, comme en pâtes, ça te va aussi
Quitte à être payé en nature, je préfère d’abord juger la marchandise. Toutes les pâtes ne se valent pas.
DIMANCHE – Jour du dieu soleil – Jour où on en profite souvent pour se la couler douce. Je ne poserais qu’une question et tu feras le reste. Ok ? T’as carte blanche.
Et 10 lignes pour ne pas fatiguer nos lecteurs. C’est parti.
Au resto, entrée ou dessert ?
Si on n’a que dix lignes, allons droit à l’essentiel : le dessert.
Tu te rappelles, la Brésilienne du mardi ? Avec le joli décolleté ?
What else ?