Interview de Séverin Sauzède

Séverin a co-écrit plusieurs livres et anime un groupe sur Facebook pour Vendre plus de livres. J'ai eu l'occasion de discuter avec lui et il m'a fait l'honneur de répondre à cette interview pour notre plus grande joie.

Bonjour à toi, ô auteur de livres qui nous guident dans le business. Nous allons vivre une expérience particulière, tu vas voir, tout va bien se passer. Prends une tasse de tisane aux orties et aux artichauts Bretons bio et vas-y, démarre la lecture des questions de cette interview particulière.

J’ai pour habitude de proposer des horoscopes humoristiquement novateurs et inspirants pour les étapes importantes de l’année, nous allons donc conduire cet entretien décalé autour des 4 éléments fondamentaux.

FEU - Parle-nous de ce qui t’anime en tant qu’auteur.

La question du bélier

Parlons de la turbine de ta cervelle, comment arrives-tu à t’ancrer ?
(en pleine mer en la lançant, verrouillé sur une chaise, deux claques pour réhabiter ton corps)
Explique-nous.

Ça attaque fort, car je ne suis pas sûr de savoir ce qu’est l’ancrage :p Si j’en crois ce que j’en lis sur la toile, il semblerait qu’en fait, je ne sois pas ancré. J’en présente en tout cas les symptômes typiques. Si jamais ça peut répondre un peu à la question, je dirais néanmoins que dans les coups de mou, je repense à mon objectif ultime qui est la liberté (la plus complète possible), et qui me motive à faire ce que je fais. Sinon, je ne sais pas si c’est lié à l’ancrage, mais je suis dépendant au sport, et en ai absolument besoin pour décompresser et me sentir bien.

La question du lion

Zèbre, abeille travailleuse, fourmi ou cigale ? Ou tous en même temps ?
Zèbre, s’il s’agit du terme pour désigner une personne à haut potentiel ou surdouée, alors non, vraiment pas : je ne me considère pas du tout de la sorte ! Abeille travailleuse, disons que c’est variable. Parfois oui, parfois (souvent ?) je procrastine beaucoup. J’ai souvent l’impression de ne pas assez en faire ! Et entre cigale et fourmi, fourmi à un stade quasiment maladif ha ha.

La question du sagittaire

Quel est ce plus que tu mets dans tes livres ? Ces petites pincées d’ingrédients qui font craquer les lecteurs ? (Si si, c’est possible dans les guides aussi)
Eh bien, pour parler de nos livres de non fiction, qui traitent principalement de développement personnel, business et auto-édition (à ce jour), notre « plus » est assez clairement les bonus pratiques que nous offrons avec nos livres. Nous sommes fans des fiches de synthèse, des compléments vidéos, des cahiers d’exercices, qui permettent de concrètement passer à l’action et d’implémenter les enseignements de nos livres. Les livres didactiques sont trop peu souvent suivis d’effets : avec les bonus que nous mettons dans les nôtres, j’ai bon espoir qu’on échappe un peu à cette règle, et que nos lecteurs appliquent réellement ce qu’ils ont appris ! D’ailleurs, on a des retours enthousiastes sur ces bonus, ce n’est pas que moi qui le dis.

AIR - On va parler de l’homme derrière l’auteur

La question des gémeaux

Quel animal de compagnie adopterais-tu ?
Un furet, un rat, une chouette, une tarentule ?

J’ai un chat, animal qui me fascine et que j’adore depuis que je suis en âge d’en avoir conscience. Pour ce qui est de ces propositions, je dirais une petite préférence pour la chouette, un bien bel animal s’il en est. Furet ou rat, pourquoi pas ; tarentule, absolument pas ! Je ne suis pas totalement arachnophobe, mais plus les araignées sont grosses et velues, plus elles me mettent mal à l’aise. Donc une tarentule, typiquement, c’est non pour moi.

La question de la balance

Comment réagis-tu face à un bruit que tu détestes ? (produit par un élément ou une personne extérieure que tu ne peux pas arrêter, bien sûr, comme un cliquetis de stylo, un mâchonnement de chewing gum, ...) et une couleur ou une odeur ?
J’ai tendance à me mettre en colère, malheureusement… J’évite de le montrer publiquement ou dans ma vie professionnelle, mais je suis quelqu’un qui s’énerve vite et fort. Entendre un bruit désagréable, surtout quand ce n’est pas le moment (si je lis ou veux dormir), fait partie de ces innombrables choses qui m’énervent maladivement. Il y a des couleurs que je goûte peu, mais pas au moins de provoquer de réactions chez moi. Idem pour les odeurs, j’imagine.

La question du verseau

Peux-tu te laisser porter si on t’emmène dans un endroit inconnu, les yeux bandés ?
Tout dépend du contexte ! J’avoue que je n’ai jamais été confronté à cette situation. Si je considère que le contexte n’est pas dangereux, et que j’ai confiance en la personne qui le propose, oui. Du moins, en théorie : comme je n’ai jamais connu ça, je ne peux pas jurer de ce que serait ma réaction face à un fait totalement inédit pour moi.

severin sauzede evenement

TERRE - Parlons de tes livres et des arbres qui les fabriquent.

La question du taureau

Comment gères-tu ton inspiration ?
Si elle est en panne, que fais-tu pour la rappeler à toi ? (marcher, prendre un bain de boue, courir nu dans les champs)

Courir nu dans les… c’est faux. En non fiction, j’ai la chance de ne pas connaître trop de pannes d’inspiration. Une fois que le plan (très) détaillé du livre est fait, il n’y a « plus qu’à » (façon de parler !) remplir les cases, sans avoir besoin de beaucoup d’inspiration. En revanche, il y a bien sûr des moments où je n’ai pas envie, où un chapitre me semble plus dur qu’un autre, où je ne sais pas comment attaquer ou présenter une partie… Pour couper et retrouver la flamme, j’aime beaucoup marcher. Seul, de préférence.

La question de la vierge

Aimerais-tu que l’on créée un cours de potions à l’école, comme dans l’école du sorcier Harry Potter ? Oui, avec un professeur comme Severus Rogue, c’est la base.
Ma foi, oui, je suis pour l’éclectisme ! Même si c’est fatiguant, le saut en longueur et tout ça…

La question du capricorne

Comment réagis-tu avec ceux qui détestent tout et descendent ton livre juste pour aller à contre-courant ? Vaudou, mauvais-sort ou mépris ? L’étouffer avec ton coussin de colère ? Lâche-toi, ça peut servir d’avertissement à ceux qui liront. (non, les auteurs de guides n’acceptent pas facilement la critique non plus)
J’ai la chance de ne pas m’être fait trop « basher », pourrir mes livres gratuitement. Car c’est bien ça le problème : je n’ai évidemment rien contre la critique constructive, même si c’est bateau de le dire. La critique la moins constructive que j’ai reçue prétendait que mon livre ne « traitait pas de rédaction web », puis enchaînait avec ce dont le livre parlait réellement, aux yeux de l’auteur… c’est-à-dire exactement ce qui est marqué sur la couverture, dans le titre et sous-titre. La personne prend le temps de laisser une évaluation une étoile pour « se plaindre » d’avoir obtenu ce que le livre promettait. C’est clair que quand j’ai découvert ça, j’avais d’abord une belle dose de haine ha ha. Mais une fois ce premier réflexe instinctif passé, j’ai réussi à adopter la meilleure réaction, à mon avis, à ce genre de cas : le mépris par l’ignorance. J’ai pris sur moi de ne pas répondre au commentaire, et de passer à autre chose. Aujourd’hui, je n’y pense même plus, les avis positifs s’accumulent, et je suis assez fier de ne pas m’être laissé gangrené le moral par un retour de cet acabit.


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