La journée mondiale de la sensibilité

Le 13 janvier était la journée mondiale de la sensibilité, que je ne voulais pas rater, en aucune raison. Son cinquième anniversaire. Un évènement était organisé par l’observatoire de la sensibilité à Paris, où j’allais, pour retrouver d’autres sensibles comme moi, et y animer des ateliers d’écriture. J'y ai même invité ma tante pour la faire entrer dans ce monde qu'elle a découvert dernièrement.

Comment s’est déroulée ma journée ?
Assistant : – Lever, 5H30. Militaire !
Salut au drapeau ? Ben presque, oui.
Examen des comptes des réseaux sociaux. Petit dej
6H30 : Nettoyage du vaisseau qui va la transporter à Paris.
7H30 : Déposage de la mini-moi en version miniature.
Gracieuse : – 8 h 10, Constatation d’un retard de 13 minutes du train pour Bruxelles.
8 h 12 : Ah non, on me dit à l’oreillette que c’est 14 minutes.
8 h 17 : Eh bien, nous sommes montés à 15
Assistant : – 8 h 21…
Gracieuse : – Ta gueu… !
Assistant : – 8 h 21 min 30 s… C’est bon, j’ai compris.
18 minutes après l’heure initiale, montée dans le train avec un gracieux chapeau, arrivée à Bruxelles midi.
Gracieuse : – Admiration du Gracieux chapeau ou des Gracieuses jambes ?
On s’en fout, la mannequin présente bien.
Assistant : – Personne n’ose lui dire le contraire, ils ont peur, elle n’a pas encore pris son deuxième petit-déjeuner.
Gracieuse : – Oui, c’est une hobbit nouvelle génération. 1,85 m de poils et de jambes, les jeunes sont de plus en plus grands.
Assistant : – Mais elle n’est pas jeune ! Elle a quarante -…
Gracieuse : – T’en veux une ? Ta gueu… !
Assistant : – Donc, elle monte dans le train.
Gracieuse : – Oui et elle le fait bien !
Assistant : – Comme toujours !
Gracieuse : – Elle lit un nouveau livre de Françoise Bourdin.
Assistant : – Les yeux fermés, mais elle lit.

Recevoir les gracieusetes

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Gracieuse : – Elle gère les retrouvailles de Tata avec le groupe.
Assistant : – Oui, et Tata s’est perdue en arrivant. C’est de famille ou bien ?
Gracieuse : – L’histoire ne le dit pas et le chroniqueur préfère ne pas tergiverser sur le sujet parce que certains se sont fait vertement rabrouer à propos de ce sujet sensible.
Assistant : – Tous des froussards.
Gracieuse : – Veux-tu goûter à la gracieuse colère, mon p’tit bouchon ?
Assistant : – Nous parlions de Google Maps, votre meilleur ami.
Gracieuse : – Celui qui change d’itinéraire quand on le suit en mode piéton ?
Assistant : – Celui-là-même ! Mais vous avez trouvé la salle ?
Gracieuse : – Du premier coup ! On applaudit les boussoles !
Assistant : – Pas trop fort, elles vont vouloir orienter tout le groupe. Il n’est pas prêt à faire le tour de Paris pour arriver à Bercy village qui est à 300 mètres.
Gracieuse : – Retrouvailles, bisous, câlins… Ciel ! Un premier !
Assistant : – Dès l’arrivée ! Comme ça !
Gracieuse : – Je n’y peux rien, c’était Flora et elle fait de bons câlins !
Assistant : – Qui d’autre avez-vous vu ?
Gracieuse : – Tellement de monde que je ne veux oublier personne. Et si je dis des acteurs et actrices de talent et inspirant que j’ai lu et chroniqués, ça va aussi ?
Assistant : – Oui et c’était dit sans filtre.
Gracieuse : – C’est ça qui est bon, non ? Que du naturel !

Assistant : – Parlons-nous de l’atelier d’improvisation ?
Gracieuse : – Bien sûr ! Très bon atelier !
Assistant : – Vous avez fui en laissant un partenaire en plan !
Gracieuse : – Il a compris, c’est un hobbit aussi. J’avais faim.
Assistant : – Vous n’êtes pas revenue. Votre défection fut remarquée !
Gracieuse : – La censure que je vais t’appliquer le sera aussi !
Assistant : – On ne peut jamais rire avec les vieilles !
Gracieuse : – Qu’ouis-je ?
Assistant : – Qu’une autrice expérimentée comme vous anima 2 ateliers d’écriture !
Gracieuse : – Oui ! Les participants l’ont fait avec un grand courage parce que les conditions n’étaient pas optimales pour ce type d’exercice.
Assistant : – N’avez-vous rien oublié entre deux…
Gracieuse : – Quoi donc ?
Assistant : – La mémoire conserve plus fidèlement le souvenir des peines que celui des plaisirs.
Gracieuse : – Plaît-il ?
Assistant : – Votre vocabulaire d’un autre âge me sidère !
Gracieuse : – Certains apprécient, jeune insolent !
Assistant : – Parlons donc de votre séance photo avec Claude.
Gracieuse : – Ah oui, où j’ai remixé Marylin Monroe ?
Assistant : – Une Marylin qui s’est pris…
Gracieuse : – Quoi donc ?
Assistant : – Pas mal de centimètres, je disais !

photomarilyne

photo par Claude Bonnor

Chapeau réalisé par Custom'Hat'TamLa Jack'Line

Gracieuse : – Enfin, elle fut la deuxième personne à me faire sortir de ma zone de confort avec Mathieu Play et Sofia de Evenice.
Assistant : – J’en fus impressionné ! Wesh, ma sœur, tape m’en 5 !
Gracieuse : – Ecris et parle correctement. Je ne t’élève pas pour parler comme un charretier !
Assistant : – Pourtant, vous, vous vous permettez de libérer le côté Robert le charretier en vous !
Gracieuse : – Avons-nous parlé du cabinet de kinés juste à côté ? Ils ont réalisé mon rêve !
Assistant : – Comptons le nombre de démissions du cabinet suite à…
Gracieuse : – Ou le nombre de rendez-vous de mon agenda ! Tu vas avoir du travail d’organisation, mon petit bouchon !
Assistant : – Où en étions-nous ? Je m’y perds.
Gracieuse : – Tu sais bien que si tu parles de kiné, je perds la tête !

cabinet de kiné

Assistant : – Les ateliers d’écriture.
Gracieuse : – Fait. La table ronde ?
Assistant : – Oui. Avec beaucoup de choses intéressantes. Puis votre interview avec Mathieu ?
Gracieuse : – Celle où il reçut son premier « Ta gueule » de sa carrière ?
Assistant : – Et après, elle me dit de ne pas parler comme un charretier…
Gracieuse : – Chacun son rôle. Je parle comme je veux, avec bienveillance, et en mettant mes gracieuses docks dans le plat.
Assistant : – Et vos gracieuses jambes aux collants zébrés !
Gracieuse : – Tout à fait !
Assistant : – À quelle heure êtes-vous rentrée, jeune dévergondée ?
Gracieuse : – Je suis rentrée à minuit, Papa ! + 1 heure, mais on n’a pas le même fuseau horaire entre Paris et Bruxelles.
Assistant : – Vous me ferez un rapport détaillé de votre alimentation.
Gracieuse : – Non, tu ne veux pas savoir.

Assistant : – Parlons-nous du dimanche ?
Gracieuse : – Non ! J’ai fait deux câlins ! J’ai ma dose pour 2023 et 2024 !
Assistant : – Seriez-vous en train de tomber l’armure ?
Gracieuse : – Tais-toi. J’ai une réputation à maintenir. Parlons du vin du chai 33.
Assistant : – Moui. Et de votre départ ému ?
Gracieuse : – Gracieuse n’a pas d’émotions. C’est elle qui fait pleurer les autres. OK ?
Assistant : – Oui oui…

Bilan : 5 métros, 4 trains, 10 635 pas pour le samedi, chargée ou pas. (nous parlons bien de valise et pas d’alcool, soit 7,87 km sur un jour.
Et un paquet de cookies comme repas de midi !
Gracieuse : – Je tiens particulièrement à…
Assistant : – Gracieuse ! Vous avez oublié de parler de la soirée de la chambre 108 !
Gracieuse : – Ah non ! Les lecteurs ne veulent pas savoir !
Assistant : – Est-ce un remake du mystère de la chambre jaune, de Gaston Leroux ?
Gracieuse : – Rouletabille aurait aimé y enquêter ! Probablement !
Assistant : – Avez-vous des traces, des photos ou des vidéos ?
Gracieuse : – Ce qui se passe dans la chambre 108 reste dans la chambre 108.
Assistant : – C’est votre dernier mot, Gracieuse ?
Gracieuse : – C’est mon dernier mot, Jean-Pierre Petit Bouchon.

Je tiens particulièrement à féliciter ceux qui sont sortis de leur zone de confort. Pas de nom, ils se reconnaîtront. Félicitez-vous de l’avoir fait. C’est un premier pas vers d’autres et c’est toujours le premier le plus dur.
Assistant : – Elle dit cela ainsi parce qu’elle n’a pas retenu tous les prénoms.
Gracieuse : – Silence, Galopin !

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